Les enseignants du Lycée Brossolette mécontents du futur lycée

Publié le par lavaguevilleurbanne

Des enseignants de Brossolette s’opposent à leur futur lycée

Publié le 17/12/2012 à 06:00 Le Progrès

Des enseignants et personnels administratifs du lycée Brossolette sont appelés à manifester ce matin devant le Conseil régional. Ils entendent exprimer leur hostilité au projet de démolition-reconstruction de leur établissement tel qu’il est présenté.

« Investir dans un lycée, c’est réaliser un investissement durable ! » Catherine Moulin, représentante du Snes (Syndicat national des enseignements du second degré), en est convaincue : le projet de futur lycée Pierre-Brossolette, qui devrait être construit en 2014, est un mauvais projet.

C’est la raison pour laquelle elle entend manifester ce matin devant l’hôtel de Région, dans le cadre d’un rassemblement unitaire associant des enseignants et personnels administratifs du lycée Brossolette à l’appel du Snes, de Force ouvrière et de non syndiqués.

Un rendez-vous a été pris avec des spécialistes de l’enseignement du Conseil de région. Pour permettre à des personnels en activité d’y prendre part, un préavis de grève a été déposé.

Le problème ? Selon les personnels mécontents, le projet de futur lycée, conçu dans le cadre de la Zone d’aménagement concertée (ZAC) Gratte-Ciel Nord, qui vise à doubler le centre-ville en réaménageant l’espace compris entre le cours Emile-Zola et la place Geneviève-Anthonioz-de-Gaulle, est totalement insatisfaisant.

« Plus le projet avance, plus la surface prévue diminue alors qu’ils prévoient davantage d’élèves », tempête Catherine Moulin. À les entendre, c’est ce qui ressort d’une réunion avec des représentants du conseil régional, le 19 novembre dernier.

Construit à quelques dizaines de mètres de l’établissement actuel, le futur lycée occuperait une surface utile inférieure de 7,8 % à sa surface actuelle. Une seule salle de professeurs serait prévue.

Aucun amphithéâtre ne figurerait dans le programme, contrairement à ce qui était souhaité par les enseignants. Le nombre de salles banalisées serait revu à la baisse.

Pour les enseignants, un manque de bureaux caractériserait le futur lycée. «C’est un projet d’une conception passéiste», considère Catherine Moulin, qui ne manque pas de remarquer que les personnels n’ont guère été consultés.

Le devenir du restaurant scolaire préoccupe également les personnels. Selon la représentante du Snes, la restauration du futur lycée devrait déprendre de la Cuisine centrale, organisme qui livre les repas des cantines de la Ville. Or, aujourd’hui, le lycée Brossolette dispose de sa propre équipe de cuisine, développant, à l’occasion, une véritable pédagogie culinaire.

Y. P.

Publié dans Villeurbanne sur Mer

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article